Un petit pas pour le gouvernement Marois, un grand pas pour le Québec ?

Elsa Filizetti
26 Septembre 2012


Certains diront que ça commence fort et que ça promet pour la suite, d’autres que ce ne sont que des effets d’annonces à la limite de la démagogie… Peu importe, les premières annonces de la nouvelle Première ministre du Québec, Pauline Marois, auront fait parler d’elle(s).


Annulation de la hausse des droits de scolarité, qui avait provoqué un printemps québécois haut en couleurs – en référence au « carré rouge » porté par les manifestants et autres soutiens au mouvement social contre la hausse des frais de scolarité de 82% sur sept ans annoncée par le Parti Libéral au printemps. Abrogation des dispositions limitant le droit de manifester (loi 12 et projet de loi 78) qui avaient ému l’opinion publique et enflammé le mouvement étudiant, plaçant les manifestants et les associations étudiantes à la limite de la légalité.

Fermeture de la centrale nucléaire de Gentilly 2, unique centrale nucléaire du Québec, choix du gouvernement Marois de lancer un moratoire complet sur l’exploration et l’exploitation des gaz de schiste et tentative d’annulation de la relance de l’industrie de l’amiante (non versement d’un prêt consenti par le Parti Libéral à une mine d’amiante – dont l’exploitation est autorisée au Canada).

De nouveaux paliers d’impositions pour les revenus des plus aisés pour compenser l’abolition de la ‘taxe santé’ (taxe de 200 dollars canadiens imposée à tous les contribuables sans distinction, mise en place par le Parti Libéral).